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Nous enseignons que la Bible prescrit la pratique de plusieurs gestes symboliques. Un geste représente ou enseigne matériellement une réalité spirituelle. Il ne confère pas de grâce particulière, mais il l’illustre concrètement. Sous le régime de la Nouvelle Alliance, la Bible instaure :
1. Le baptême (immersion) des nouveaux convertis(Matthieu 28.19 ; Actes 2.38) ; il illustre l’attachement au Dieu trinitaire, la purification des péchés, la nouvelle naissance grâce à Christ, l’incorporation dans Son Eglise et le baptême du Saint-Esprit (Romains 6.3-4 ; 1 Corinthiens 1.10-18 ; 12.12-13 ; Tite 3.5)
2. La cène (le pain et la coupe)– ‘eucharistie’ qui désigne la coupe et le pain pour lesquelsJésus a ‘rendu grâce’ (Matthieu 26.26-30 ; Actes 2.46 ; 20.7 ; 1 Corinthiens 11.23-33) ; ils illustrent le corps et le sang du Christ, sources de notre salut.
3. L’onction d’huile des malades (Jacques5.14-15) ; il illustre l’actionguérissante du Seigneur.
4. L’imposition des mains (Hébreux 6.2) pour la consécration au ministère (1 Timothée 4.14 ; 5.22 ; 2 Timothée 1.6) ; elle illustre l’identification (entre envoyeur et envoyé) et la compassion.
5. Le repas – agape (1 Corinthiens 11.20-33; Jude 12) ; il illustre la communion fraternelle et l’espérance de la communion future avec les noces de l’agneau.
6. Le lavement des pieds (Jean 13.1-18 ; 1 Timothée 5.10) ; il illustre le pardon quotidien et réciproque, l’humilité nécessaire dans notre marche.
Nous pensons que Dieu peut et fait toujours des miracles aujourd’hui, mais que cela engage généralement la prière de la foi (Matthieu 21.22 ; Jacques 5.15 ; Jean 14:12-14 ; 1 Jean 5.14-15). Cependant, pour confirmer de manière incontestable l’identité des véritables Apôtres de Jésus-Christ, Dieu leur a donné des dons spirituels miraculeux (Actes 5.12 ; 2 Corinthiens 12.12) qu’ils ont octroyés à d’autres par l’imposition de leurs mains(Actes 6.5-8), ceci en raison de leur rôle de fondateurs de l’église (Ephésiens 2.20) et de porte-parole de la révélation divine infaillible (Jean 16.12-15 ; Éphésiens 3.3-5). Aujourd’hui, la puissance divine est toujours à l’œuvre dans l’église, mais l’authentification de cette puissance se manifeste davantage par le fruit de l’Esprit que par des pratiques d’œuvres spectaculaires (Hébreux 2.3-4 ; Galates5.22 ; 2 Thessaloniciens 2.9 ; Matthieu7.21-23).
La Bible enseigne que Dieu a créé l’être humain à son image, et qu’il l’a constitué « mâle et femelle » (Ge 1.27, l’étymologie renvoie à « pointu et perforée »). Cette distinction fondamentale prépare l’union du couple, instituée par ce principe général : « l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair » (Ge 2.24). Nous observons que l’homme quitte un père et une mère, pour rejoindre un être sexuellement différent afin de former une nouvelle famille. C’est à ce verset que Jésus fera allusion comme caractère fondamental du couple « que Dieu a uni » (Mt 19.4-5).
La Bible présente le rapport homosexuel comme un péché sans pour autant le stigmatiser comme plus grave qu’un autre (Ro 1.26-27, comparé à 1.24s, 1.28s ; cf. Ex 20.14, 17, Lé
18.22 ; 20.13 ; 1 Co 5.1-5 ; 1 Tm 1.10 Jd 1.7 et 1 Co 1.6.10 – à lire dans leur contexte élargi ; comp. Gen 19 à Ez 16.49).
Nous rejetons l’interprétation qui réduit la portée de ces textes à l’immoralité pluripartenaires de l’antiquité (sous-entendant que la Bible ne parle jamais de l’homosexualité monogame et fidèle). Nous rejetons la compréhension que l’amour entre David et Jonathan (1 Sam 18.1s) soit de nature homosexuelle. Nous rejetons l’interprétation qui inverse l’expression « contre nature » (Rm 1.26) en « contre sa nature » : les textes antiques séculiers confirment qu’il s’agit d’une expression descriptive de la pratique homosexuelle, faisant écho, dans l’Écriture, à l’état naturel de l’ordre créationnel. Nous rejetons les interprétations qui tentent de réduire le sens des termes recensés en 1 Co 6.9-10 : « dépravé » (malakos, mou, soyeux) à la pédophilie ou à la position passive indigne du citoyen romain, ou « homosexuel » (arsenokoites, un mot composé, mâle + lit) à l’exploitation d’esclaves sexuels ou le recours à la prostitution sacrée.
Nos églises accueilleront avec joie au culte tout homme et toute femme, indépendamment de sa pratique sexuelle initiale. Elles appelleront chacun à croire que la pensée divine est meilleure que les sentiments du corps et de l’âme, et à se confier dans la puissance de Dieu pour pardonner et renouveler celui ou celle qui se tourne vers lui (cf. 1 Cor 6.9-11, Tit 2.11- 14, Col 2.14).
Conformément à leurs convictions, nos églises ne célèbreront pas d’unions homosexuelles.
Nous n’acceptons que le mariage monogame dans la nouvelle alliance. Si Dieu a toléré la polygamie, non sans conséquence parfois désastreuse dans l’ancien testament. Nous voyons dans le nouveau testament, le retour à la pensée initiale de Dieu du mariage entre un homme et une femme. Gen 2.20-25, Matt 19.5, Marc 10.8, Éph 5.31.
Nous croyons que les jours de la création en Genèse 1-2 sont des jours calendaires de 24 heures. Le salaire du péché étant la mort, Rom 6.23, celle-ci n’est venue qu’après la chute et le péché d’Adam et Eve. Dieu a toute puissance pour créer l’univers et la création initiale sans l’intermédiaire de grandes périodes de temps où la mort aurait fait évoluer les diverses espèces à partir d’une soupe primitive. Le texte de la Genèse est à prendre dès son départ comme une littérature descriptive des faits qui se sont déroulés. L’homme qui a changé à de multiples moments ses théories reconnaitra un jour le bien fondé de la création de Dieu à partir de rien (ex-nihilo).Nous rejetons la pensée qu’un croyant, un enfant de Dieu qui est Habité et scellé du Saint Esprit lors de sa régénération puisse être possédé de démon(s). (Eph 1.13, 4.30, 1 Cor 3.16, 17, 2 Cor 6.16.)